lundi 20 décembre 2010

Départ



Elle part.
Cette histoire qui se savait avoir une fin.
Elle s'envole, cette histoire de quatre mois, sans aucune anicroche.
Pas de cris, pas de pleurs, pas de jalousie, pas d'espoir, pas de devoir.
Je l'ai vue à l'atterrissage, et tout à été simple.
Pour une fois.
Que de bons moments, que de belles nuits, seules des étreintes de plaisirs, des sorties de joies, de rires, de sourires.
Sans compter, sans attendre, sans tergiverser.
Et je la vois au décollage, tout est resté simple.
Parce que cette histoire savait sa fin.
Et si c'était les seules qui restaient simples ? Les seules qui restaient ?
Cela me rappelle une question posée un de ces soirs alcoolisés avec mes amis dont l'ébriété n'empêche pas, et même stimule la subtilité des débats.
Voulez vous savoir à l'avance le moment de votre mort ?
Je n'avais pas vraiment hésité à choisir mon camp.
Peut être ne suis-je bon que pour les histoires vouées à une fin qui se sait ?

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